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Travaux scientifiques de Joseph Országh

Eco-consommation de l'eau

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sur le site eautarcie.org 
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Première publication du texte de la présente page sur www.eautarcie.com : 2003

Adaptation du texte original et première publication de la présente page sur www.eautarcie.org : 2009-09-22

Mise à jour : 2014-11-03


L'éco-consommation de l'eau

Deux visions de la gestion de l'eau

La vision officielle actuelle de la gestion de l'eau

La vision officielle est déterminée par les experts des sociétés distributrices. Suivant cette vision, la totalité de la gestion doit être centralisée et confiée aux techniciens des sociétés. On justifie cette option par la garantie de qualité et la sécurité par les contrôles réguliers au niveau de la qualité de l'eau distribuée. Ceci implique la consommation d'eau rendue potable (à fort coût) pour tous les usages dans la maison [1].

[1]
La démarche officielle, même en ce sens, est incohérente. On recommande au public d'économiser l'eau, mais on «oublie» la récupération de l'eau de pluie. Pour voir un bel exemple de cette démarche incohérente, cliquer ici. Cette incohérence trouve son origine dans une législation absurde qui fait payer les usages de l'eau au lieu de taxer la charge polluante qu'on y rejette.

Dans le meilleur des cas, on admet la valorisation de l'eau de pluie uniquement:

L'approche durable à la gestion de l'eau

En assainissement écologique, c’est le sixième principe qui concerne spécifiquement l’approvisionnement en eau de la population.

Suivant le ce principe, il faut adapter la qualité de l'eau aux usages. Nous n'avons besoin que d'environ 5 litres d'eau de qualité potable par jour par personne. C'est pour la boisson et la cuisson des aliments. Pour tous les autres usages, la qualité «potable» n'est absolument pas indispensable. Une qualité «inoffensive» convient parfaitement. L'absorption accidentelle en petites quantités d'une telle eau ne porte pas préjudice à la santé. Par contre, pour certains usages, comme vaisselle, lessive ou l'hygiène personnelle une eau naturellement douce, comme l'eau de pluie convient mieux que l'eau de ville souvent dure (contenant du calcaire).

Ce principe recommande également la mise en place d'une législation qui place sur pied d'égalité toutes les ressources en eau disponibles : eau de distribution, sources, puits, pluie. Actuellement la distribution d'eau potable est un monopole de diverses sociétés privées et publiques qui font la loi en matière de gestion (non durable) de l'eau. C'est ainsi qu'au mépris des données analytiques connues, l'usage de l'eau de pluie est décrété d'autorité «dangereux».

La portée de l'éco-consommation de l'eau

Dans la pratique actuelle, pour la gestion (qui se veut) durable (mais qui ne l’est pas en réalité) de l'eau dans la maison, les autorités jouent sur deux tableaux: les économies d'eau et la diminution de la pollution. Or, les mesures que chacun peut prendre en ce sens dans sa vie quotidienne ont des impacts divers. Le choix d'un produit «vert» pour faire sa lessive aura un impact à peine mesurable sur la qualité de nos rivières [2]. A l'autre extrémité se trouve le passage à une toilette sèche par la suppression de son W-C à chasse. Il n'est pas exagéré de dire que cette dernière mesure évacue la presque totalité de nos problèmes d'eaux usées domestiques et les grosses dépenses collectives qui s'y rattachent. Quoi qu'il en soit, des petits gestes répétés tous les jours par des millions de personnes ont des répercussions considérables.

[2]
Les techniciens en génie sanitaire refusent encore d'admettre le fait que les produits utilisés dans les ménages ne constituent une menace pour l'environnement qu'après épuration. Le gâchis est fait au moment où les eaux grises (savonneuses) sont mélangées aux eaux-vannes (eaux fécales). Même les environnementalistes emboitent le pas des techniciens en se focalisant sur le caractère soi-disant «nuisible» de ces produits. Pourtant, même un enfant peut faire l'expérience sur les impacts environnementaux réels des eaux grises non déversées dans un égout, mais valorisées dans le jardin. C'est sans doute choquant pour les environnementalistes d'entendre que même les détergents synthétiques à base de pétrole ont un impact nul sur l'environnement en cas d'utilisation des eaux grises pour l'irrigation des plantes, et cela, sans le moindre traitement préalable. La nuisance vient de l'épuration et le déversement des eaux épurées dans une rivière. N.B.: C'est au moment de leur fabrication où les détergents de synthèse peuvent nuire à l'environnement. Par contre, même les détergents dits «écologiques» sont nuisibles dès qu'on les épure et les déverse dans un cours d'eau.
Pour le traitement des eaux grises issues des villes et récoltées sélectivement, avant la valorisation agricole, une simple clarification à la lumière du jour (photo-épuration) suffit. Dans ce cas, seul l'usage excessive des désinfectants chimiques peut éventuellement nuire aux plantes. Par ailleurs, ces produits sont également nuisibles à la santé.

Si l'objectif est la protection de l'environnement, le cadre et les limites pour la démarche en ce sens sont donnés par la législation. Il serait donc souhaitable de réorienter la politique de l'eau et adapter la législation pour encourager les initiatives individuelles pour la réduction de la pollution à la source. La législation européenne actuelle relative à la gestion de l'eau va dans le sens opposé. On peut en dire autant de celle des états membres.

Faut-il économiser l'eau ?

La gestion non durable (officielle) de l’eau

Lorsqu'il faut sensibiliser le public aux problèmes de l'eau, les autorités centrent leur action sur les économies. Cette démarche n'a de sens que dans le contexte actuel de gestion centralisée de nos ressources hydriques. Dès le moment où l'objectif n'est plus la sauvegarde d'un monopole, celui de la distribution d'eau potable, mais la gestion durable, on peut aisément montrer que la gestion décentralisée pose ce problème d'une manière totalement différente.

Il y a d'abord les économies de bouts de chandelles dont la description se trouve dans les publications des administrations communales, régionales et de nombreuses associations de consommateurs.

Un document typique de la promotion de démarches peu efficaces pour la gestion de l'eau est le livret du WWF intitulé Vivons l'eau, guide pratique pour une utilisation rationnelle de l'eau.
Contact: WWF-Belgique ASBL, 90, Boulevard Émile Jacquemin, B-1000 Bruxelles – Belgique. Contact par courriel.

Après lecture attentive du contenu de ce site et après s'en être imprégné, j'invite le lecteur à analyser d'une manière critique le document en question ou n'importe quel document analogue publié par des associations d'environnement.

Ce n'est pas un hasard que l'édition de ce livret haut en couleur a bénéficié de l'appui total des instances officielles. Son contenu se trouve dans la lignée de la politique de l'eau-marchandise. La mise en place des techniques décrites dans le présent site aurait des impacts autrement plus importants sur la sauvegarde de l'eau que celles du WWF, mais leur application gêne la conjonction d'intérêts financiers, économiques et politiques pour laquelle l'eau est un moyen de profit et une source de pouvoir.

Un autre document caractérisant bien la politique officielle de l'eau émane aussi du WWF: Guide pratique pour une gestion intégrée de l'eau au niveau local. Il s'agit d'un livret édité en mars 2003 avec le soutien de la Commission européenne à l'intention des autorités locales de la Région wallonne. Je cite la lettre accompagnant ce livret:

«Concrètement, la conception de ce manuel s'inscrit dans un vaste projet, développé par WWF-Belgique et WWF-Grèce. Ce projet a pour objectif d'assurer une bonne implémentation [3] de la nouvelle Directive-cadre européenne sur l'eau au niveau des autorités locales. Il sera envoyé gratuitement à toutes les personnes impliquées dans la gestion de l'eau au niveau communal (échevin, éco-conseiller, etc.).»

[3]
En français : «mise en œuvre».

L'analyse de la partie concernant les mesures à prendre au niveau des habitations se trouve au chapitre sur la Politique officielle de l'eau.

Les sociétés privées de distribution d'eau elles-mêmes recommandent ces mesures, car elles ne mettent pas en péril leur chiffre d'affaires. Les sociétés publiques font de même, captives qu'elles sont de la pensée dominante et des idées reçues, voire d'intérêts politiques.

Il faut savoir qu'avec la législation en vigueur, la réduction de la consommation d'eau est un acte en fait incivique: moins on consomme d'eau, moins on paye de taxes pour financer l'épuration, tout en rejetant ses eaux sales dans les égouts. (Voir à ce sujet les chapitres Incivique et antisocial à la page sur les Lois et l'environnement). On réduit donc sa participation à l'effort collectif d'épuration. À la limite, si l'on n'utilise que de l'eau de pluie, on ne paye plus de taxe pour l'eau pure [4].

[4]
Nous sommes loin des recommandations de l'Arrêté du Gouvernement wallon du 10 août 1978 instituant l'octroi d'une prime pour favoriser l'approvisionnement des habitations en eau de pluie. Il est instructif de lire le rapport fait au nom de la Commission de la Santé Publique, de la Famille et de l'Environnement par Madame Tyberghen-Vandenbussche à ce sujet le 16 mai 1978. Dans ce rapport on lit: «Après avoir parcouru le rapport sur les prévision de la consommation d'eau jusqu'en 1990, votre rapporteur constate que les estimations indiquent une forte augmentation de la consommation d'eau et une menace de pénurie d'eau. On constate que de grandes quantités d'eau potable sont utilisées pour couvrir les besoins ménagers pour lesquels il suffirait de se servir d'eau de moindre qualité; en conséquence, les problèmes de l'approvisionnement en eau pourraient être résolus partiellement par la rationalisation de la consommation. On peut donc considérer que la récupération et la consommation d'eau de pluie par les particuliers apporte une solution partielle qui serait de nature à réduire l'utilisation de l'eau de distribution par les ménages. Les besoins en eau que doivent satisfaire les sociétés distributrices seraient considérablement réduits, ce dont profiterait l'ensemble de la population. Il est dès lors logique d'encourager la récupération d'eau de pluie et il s'indique donc, selon votre rapporteur, de prévoir une intervention dans le coût de placement d'une installation de captage d'eau de pluie. …Les frais de cette installation sont amortis en quelques années, étant donné le coût de l'eau.» Il faut préciser qu'en 1978 on n'envisageait pas encore le financement de l'épuration par une taxe prélevée à la consommation d'eau de ville. En ce qui concerne la gestion durable, la politique actuelle de l'eau est donc largement en recul par rapport à celle d'il y a 36 ans!

D'un autre côté, le bon sens – et aussi l'intérêt de notre porte-monnaie – nous dicterait d'économiser nos ressources en eau. A chacun de concilier conscience écologique et sens civique.

Les économies d'eau préconisées par les instances officielles n'ont évidemment un sens que dans le cas de l'utilisation de l'eau de ville ou celle d'un puits, car elles diminuent la pression sur nos ressources. Si vous utilisez l'eau de pluie d'une manière intelligente (c'est-à-dire en infiltrant vos eaux grises dans le sol et en adoptant une bonne toilette sèche), les données sont différentes: vous ne faites que dévier l'eau de ruissellement du toit pour votre usage, avant de la restituer au sol qui est sa destination logique.

Si vous utilisez l'eau de pluie dans une maison avec un grand toit, que vous soyez économe ou pas, cela n'a d'incidence ni sur votre porte-monnaie, ni sur l'environnement. Ceux qui n'ont qu'un petit toit économiseront l'eau de pluie pour ne pas tomber à sec trop rapidement. Dans ce cas, la façon la plus intelligente est de raccorder le W-C (si l'on y tient) et les robinets extérieurs à titre permanent à l'eau de distribution. Ce qu'on économisera, c'est l'eau de pluie biocompatible et de haute qualité.

Les économies de bouts de chandelle en matière d'eau

C'est ce qu'on lit dans les publications officielles (régionales, communales) et aussi dans celles de la plupart des organisations de défense de l'environnement. Ces mesures n'ont qu'un impact très limité sur la gestion de l'eau à plus grande échelle. Elles ne servent qu'à donner bonne conscience à ceux qui refusent ou ne souhaitent pas envisager le fond du problème.

Les économies d'eau un peu plus conséquentes

[5]
Utiliser l'eau de son bain dans la chasse du W-C est un exemple typique de solutions de «faire semblant» (green-washing).

Les économies d'eau substantielles

Afin de maintenir les recettes fiscales sur l'eau et le chiffre d'affaires, elles ne sont recommandées ni par les administrations communales ou régionales, ni par les sociétés de distribution d'eau.

La voie royale est l'utilisation intégrale de l'eau de pluie. A l'échelle d'une région (comme celle de la Wallonie), le volume d'eau de pluie qui tombe sur le toit des habitations équivaut à environ 80 % de l'eau consommée par les ménages. En tenant compte du fait que d'un quart à un tiers de l'eau consommée passe par les chasses des W-C, on peut se faire une idée de la réduction de la pression sur nos ressources hydriques par des ménages qui utilisent une bonne toilette sèche et consomment l'eau de pluie. En Europe, chaque m² de toit apporte 500 à 1300 litres d'eau par an (en fonction de la pluviosité locale). Le lecteur peut calculer les économies potentielles. A titre d'exemple: avec une pluviosité de 800 mm/an, dans une maison de 10x10 mètres au sol disposant d'une citerne de 15 m³, on dispose théoriquement de 220 litres d'eau de pluie par jour. C'est loin d'être négligeable.

Moyennant un groupe hydrophore (en France on l'appelle «surpresseur») et des filtres appropriés, on disposera d'eau douce de bonne qualité – y compris pour l'alimentation, si on le souhaite.

Une autre source d'économie est le remplacement du W-C par une toilette à litière biomaîtrisée (TLB) dans les quartiers périurbains et en zones rurales. Rien que cette mesure permet d'économiser un quart à un tiers sur la facture de l'eau, sans parler de la réduction de la pollution et la régénération des écosystèmes avec le compost obtenu. Remarque importante: le principe de la TLB est transposable dans les centres urbains aussi. Contrairement aux idées reçues et largement répandues au sujet des idées que je défends, on peut parfaitement concevoir une gestion durable dans les villes, sans devoir passer par une toilette sèche.

Réduire sa pollution

Ici aussi, il y a les économies de bouts de chandelle en matière de pollution, mais également sa réduction substantielle, pour autant qu'on veuille aller à la source des problèmes.

Selon les spécialistes en génie sanitaire, plus on pollue, mieux la station d'épuration fonctionne – du moins avec un rendement plus élevé. Cependant, cela se fait sans pour autant mieux protéger l'environnement. Réduire sa pollution n'est donc pas dans l'intérêt des sociétés qui gèrent ces stations. Par conséquent, le public est incité, d'une manière subtile, à polluer afin de rentabiliser ces équipements. Ce que les épurateurs oublient d'ajouter, c'est qu'une eau plus sale à l'entrée de la station d'épuration implique une eau de moins bonne qualité à la sortie.

Par contre, la réduction de la pollution à la source est l'intérêt de l'environnement et aussi un peu celui de son porte-monnaie. Si les performances épuratoires – imposées par la loi - des stations d'épuration sont meilleures avec beaucoup de pollution, la qualité des eaux rejetées par ces équipements s'améliore un peu si chacun réduit sa pollution.

En attendant que le législateur fasse payer la pollution et non pas l'eau, comme elle le fait actuellement, la réduction de la pollution est à la discrétion du public et dépend de sa bonne volonté. A ce sujet, lire aussi le chapitre Pollueur-payeur.

Les «économies de bouts de chandelle» en matière de pollution

Suivant les recommandations courantes des associations de consommateurs et aussi des administrations régionales, vous pouvez suivre les conseils du genre:

Les mesures substantielles de réduction de pollution

On peut aller beaucoup plus loin dans la démarche pour réduire la pollution. En effet, il est possible de réduire à zéro la part de chacun dans la pollution des eaux, tout en réalisant des économies substantielles lors de l'installation du système d'assainissement. Ici, c'est la loi qui imposera ses limites: les installations à pollution zéro (tel que la valorisation des eaux grises dans le jardin, en utilisant une toilette sèche) sont interdites par la loi.

Cette situation légale pose un dilemme aux plus motivés pour la protection de l'environnement: faut-il respecter la loi au prix de l'abandon d'une technique plus efficace et plus respectueuse de l’environnement? Dans les faits, la loi interdit au citoyen motivé de ne pas polluer les eaux.

L'utilisation intégrale de l'eau de pluie réduit la pollution des eaux. La douceur naturelle de cette eau permet la réduction de la consommation des savons, poudres à lessiver, liquide vaisselle, etc. Dans certains cas (quand l'eau de distribution est dure), cette réduction peut atteindre 80%. Par la même occasion, l'achat d'un adoucisseur d'eau devient inutile. Du même coup, ses frais de fonctionnement et la pollution saline qu'il rejette disparaissent. L'absence de calcaire dans l'eau prolonge la vie des appareils ménagers et aussi celle des robinets: remplacement plus espacé = moins de pollution.

Nos lessives et l'environnement

Utiliser l'eau de pluie permet donc de réduire la pollution. Par une réflexion sur le concept même de la propreté corporelle et vestimentaire, il est encore possible de la réduire. Il n'y a pas de miracle dans la nature: plus nous lavons nos vêtements, plus nous polluons l'eau. Un certain type de propreté a un poids environnemental important. Entre la tenue sale et la propreté obsessionnelle, il convient de trouver le chemin qui protège au mieux notre environnement et préserve notre santé et notre bien-être.

La peur obsessionnelle des microbes et des saletés conduit malheureusement à un dérapage qui pèse lourd dans la pollution des eaux. L'industrie pharmaceutique et les savonniers entretiennent cette peur par d'habiles campagnes publicitaires. La pollution n'est évidemment pas leur problème, d'autant plus qu'une autre branche industrielle s'enrichit de la pollution en épurant les eaux.

Nous pouvons cependant diminuer d'une manière substantielle notre part dans la pollution des rivières moyennant quelques mesures simples et peu contraignantes. A chacun de trouver le bon compromis entre la propreté obsessionnelle et le manque d'hygiène.

Eau potable et pollution

Le bon choix pour son eau potable réduit aussi la pollution. Acheter son eau minérale amène une pollution non négligeable par le rejet dans la poubelle des bouteilles en plastique. Acheter son eau en bouteille consignée est peut-être mieux, bien qu'il reste encore les dépenses d'énergie pour le transport, les manutentions et la pollution lors du lavage des vidanges. Les bouteilles consignées pour l'eau ne constituent pas du tout une protection efficace de l'environnement, mais elles donnent bonne conscience.

La solution la moins chère qui protège le mieux la santé de la famille et aussi de l'environnement est décrite dans l'article intitulé : «De l'eau potable de haute qualité pour la famille» que vous trouverez à la page de documentation.

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