Ce texte offre un regard nouveau sur le traitement des eaux usées, sur la gestion de l'eau et sur les changements climatiques. Il s'adresse surtout aux techniciens de génie sanitaire, mais le public y trouvera également des informations nécessaires pour se faire une opinion plus objective sur l'assainissement actuel. Notre but n'est pas d'engager une polémique avec les défenseurs des solutions classiques, mais d'induire une réflexion sur les bases d'une branche importante des sciences appliquées. Nous réclamons aussi, comme tout scientifique, le droit aux erreurs. Avec un dialogue constructif, cette science peut prendre son tournant vers les techniques réellement soutenables. Loin de nous, de vouloir imposer les idées développées ici, nous réclamons seulement une ouverture de la part des décideurs politiques et économiques pour tester nos propositions à petite échelle sur le terrain et de se prononcer uniquement sur base des résultats obtenus. L'enjeu en vaut vraiment la peine...
Première publication du texte de la présente page sur www.eautarcie.com : mars 2008
Adaptation du texte original et première publication de la présente page sur www.eautarcie.org : 2009-08-31
Mise à jour : 2014-10-03
Ce titre peut étonner plus d'un lecteur. Nous sommes tous habitués à accepter sans critique une pensée dominante suivant laquelle le fait de déverser une eau bien épurée dans le milieu récepteur ne peut être que bénéfique pour l'environnement.
Prenons une rivière fortement polluée par les rejets des égouts d'une ville. Le placement d'une station d'épuration qui déversera dans la rivière une eau plus propre semble être la solution appropriée. La rivière est ainsi « sauvée » et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (pollué et dépollué).
Tout dépend évidemment de ce que nous visons comme objectif. Si le but est de rendre (un peu) plus propre une rivière, sans tenir compte des autres impacts, l'option classique est correcte. Le problème est que la Nature et l'Environnement forment un ensemble beaucoup plus vaste qu'un écosystème aquatique. Les activités humaines ont à présent un tel poids environnemental qu'il est désormais tout à fait erroné de penser qu'on pourra limiter les conséquences à un seul aspect : la qualité de l'eau d'une rivière.
Avec son objectif restreint (c’est-à-dire « épurer » quel qu’en soit le prix), le traitement classique des eaux usées fait abstraction de toute une série d'effets situés en amont et en aval de l'acte d'épuration. Dans l'optique de la gestion durable des eaux, pour une analyse plus complète des techniques d'assainissement, une vision globale s'impose d'elle-même. Il est donc souhaitable de se fixer comme objectif de minimiser les impacts environnementaux des activités domestiques liées à l'eau [1]. Dans cette nouvelle vision, il est facile de montrer que l'épuration des eaux usées urbaines, telle qu'on la pratique actuellement, ne remplit plus son rôle de gestionnaire durable de l'eau.
Pourquoi la science du génie sanitaire s'est-elle engagée dans une sorte d'impasse? La situation actuelle est le résultat d'une longue évolution historique, mais le maintien de ses erreurs trouve son origine dans la conjonction d'une série de facteurs sociaux, psychologiques et surtout économiques.
Le génie sanitaire, en tant que science, est né de la préoccupation d'écarter les dangers sanitaires résultant de l'absence de gestion des eaux usées dans les villes. Outre l’évacuation du contenu des latrines, le placement des égouts a été le premier pas sur ce chemin. Dans les grandes villes européennes, ce pas a presque toujours précédé la généralisation des WC à chasse. De ce fait, les égouts ne collectaient au départ que les eaux grises (savonneuses), sans les eaux-vannes (eaux fécales) [2]. Pour les ingénieurs de l'époque il convenait simplement d'évacuer les eaux usées des maisons, sans nécessairement les déverser dans un cours d'eau où elles pourraient causer des problèmes. Ils ont donc construit des égouts non étanches, dont le rôle principal était, non pas le transport des eaux vers la rivière, mais leur dispersion dans le sol. Cette approche pragmatique et respectueuse de l'environnement était également plus économique que le placement des égouts étanches.
A cette époque (première moitié du 20ème siècle), les eaux-vannes n'étaient pas produites, ou peu. La majorité de la population (même urbaine) utilisait des latrines placées au fond des cours ou des jardins. De cette époque date l'expression « aller à la cour ». Le contenu de ces latrines malodorantes était régulièrement enlevé par des agriculteurs maraîchers pour fertiliser les terres [3].
La donne a changé complètement avec la généralisation des WC. Ce fait a radicalement modifié la composition des eaux collectées par les égouts. Avec les eaux-vannes, l'azote et le phosphore organiques y ont fait leur apparition. Actuellement, dans les eaux usées urbaines, 98% de l'azote, 90% de phosphore et 99% de bactéries proviennent de nos WC [Réf. : « Toilettes du monde » 2008]. Or, ce sont les éléments-clés de la pollution, mais aussi celles de la biosphère. On a donc décidé d'épurer au mieux les eaux usées issues des villes.
Ce changement a entraîné trois conséquences :
La destruction de la matière organique azotée de nos déjections sous prétexte d'épuration et leur soustraction à la biosphère. Le résultat est une perturbation des cycles naturels de l'azote, du carbone, du phosphore et de l'eau.
La libération de l'azote organique sous forme de nitrates et du phosphore organique sous forme de phosphates qui apparaissent dans la nature comme pollution [4].
La perturbation du régime hydrique des terroirs occupés par les zones équipées d'égouts.
Dans un premier temps, ces conséquences ont complètement échappé aux scientifiques, mais aussi aux techniciens. Les premiers problèmes sont apparus avec la pollution des cours d'eau. Avec les WC et l'extension de l'urbanisation, le volume des eaux usées urbaines rejetées dans les rivières a augmenté, avec les conséquences que l'on connaît.
A cette époque, les scientifiques étaient moins attentifs aux interactions dans la biosphère. Une solution immédiate, à court terme, à savoir l'épuration des eaux, leur paraissait raisonnable. Ils ne réalisaient pas le fait que l'épuration n'est qu'un traitement symptomatique et que la solution à long terme consisterait à remonter aux sources du mal. En génie sanitaire classique, l'option d'épuration a entraîné des paradigmes de base qui, au fil des années, ont fini par devenir de véritables dogmes. Ces paradigmes sont :
L'élimination « coûte que coûte » de la pollution est donc devenue une préoccupation majeure, au plus grand dommage de la biosphère.
C'est lorsqu'on examine les impacts environnementaux que les inconvénients de l'épuration classique se révèlent. Dans notre analyse, nous avons relevé trois erreurs de base dans la démarche classique admise par tous.
La 1re erreur découle de la méthode d'appréciation des techniques qui met en avant les performances épuratoires, en négligeant (ou presque) les autres aspects.
On a perdu de vue que l'épuration a comme objectif de protéger l'environnement. Dès le moment où nous optons pour cet objectif, dans l'évaluation des techniques, il faut tenir compte d'autres aspects dont l'ensemble constitue ce que j'appellerais les performances environnementales. Celles-ci devraient être évaluées, entre autres, par rapport à des critères comme :
Certains de ces éléments apparaissent dans les études d'impact. Toutefois, le dernier critère (la valeur biologique des déjections), bien que de loin le plus important, est toujours ignoré. Même en admettant le fait, tout à fait improbable, qu'un système d'épuration ne pollue pas l'environnement, ni par les eaux épurées ni par les boues rejetées, le fait de soustraire la biomasse fécale des déjections humaines au processus de formation des sols (humus), place l'épuration classique hors des techniques de gestion durable des eaux et de l'environnement. Il ne faut pas perdre de vue que compte tenu du poids de l'humanité dans la biosphère, la soustraction de la biomasse fécale est un facteur décisif de la problématique de la gestion globale de la biomasse. Bien que cela semble échapper aux spécialistes en agriculture, en l'absence de biomasse fécale à valoriser, une quantité énorme de biomasse végétale cellulosique n'entre plus dans le cycle de formation des sols. Seule l'association correcte de ces deux types de biomasse, l'une riche en azote, l'autre en carbone, peut garantir la pérennité de la production alimentaire (après l'ère du pétrole), sans compromettre les grands équilibres dans la biosphère.
Ce raisonnement nous conduit à la deuxième erreur de la démarche classique.
On persiste à ignorer les impacts de l'assainissement sur les grands cycles naturels que sont les cycles de l'eau, du carbone, de l'azote et du phosphore.
Il faut souligner que la collecte des eaux urbaines influence aussi le cycle de l'eau. L'eau utilisée par les habitants d'une ville ou d'une agglomération est prélevée dans nos réserves d’eau potable (surtout souterraines). Compte tenu de la consommation des ménages, pour une ville, il s’agit d’un flux hydrique équivalent au débit d’une rivière. Dans le cas des grandes villes, ce flux d'eau perturbe à des degrés divers le régime hydrique du terroir concerné. Le prélèvement dans les réserves hydriques et l'acheminement par les égouts vers la rivière constitue une sorte de court-circuit dans le cycle de l'eau.
Les eaux-vannes évacuent annuellement de 80 à 100 kg de matières organiques par an par personne. Cette matière contient environ 5 kg d'azote (exprimé par N) et à peu près 1 kg de phosphore (exprimé par P) organique (métabolique). L'épuration classique n'est autre chose que la bio-oxydation de cette matière. La partie hydrocarbonée sera donc transformée en eau et en dioxyde de carbone, tandis que l'azote et le phosphore organiques apparaîtront, à l'issue de l'épuration, sous forme de nitrates et de phosphates [6].
Les techniciens s'efforcent à enlever le phosphore qui reste après épuration dans les eaux. Ils présentent cela comme « une avancée considérable » dans l'art d'épurer. Le phosphore extrait sous forme de struvite (phosphate ammoniacal de magnésie) n'est qu'une petite partie de celui qui entre en station d'épuration. Le struvite se comporte comme un engrais chimique : en augmentant la force ionique de l'eau du sol, il accélère la combustion naturelle de l'humus. Ils insistent sur le fait que « les réserves en phosphore dans les mines seront épuisées dans un ou deux siècles, et on ne pourra plus alors nourrir l'humanité; il est donc important d'enlever le phosphore des eaux usées ». On se demande alors comment, pendant des millions d'années, la biosphère ait pu se passer de phosphore provenant des mines? La réponse est simple : par la reconduction de toute la biomasse animale et végétale dans le sol. C'est ce processus qui est actuellement gravement perturbée par l'épuration.
La pollution par les nitrates et les phosphates issus de l'épuration n'est qu'un problème mineur devant celui de la destruction massive de la matière organique. L'erreur est d'assimiler la charge polluante des eaux-vannes à un déchet gênant à éliminer. En réalité, la matière organique issue de nos cuisines, nos déjections, et aussi celles de nos animaux, constituent une matière première précieuse qui fait partie intégrante des grands cycles naturels. La valeur biologique de la matière organique détruite sous prétexte d'épuration est de loin supérieure à l'avantage qu'on tire de l'épuration. A ce sujet, dès le début des années 1990, j'ai formulé la loi suivante :
« Toute matière organique détruite sous prétexte d'épuration ou de valorisation énergétique est un facteur de déséquilibre de la biosphère et un facteur de pollution des eaux. Elle diminue la capacité de production et de régénération des écosystèmes. »
A l'état actuel de dégradation de la biosphère, nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de détruire la biomasse fécale sous prétexte d'épuration [7]. Cette destruction contribue aussi à aggraver les problèmes d'eau dans le monde.
A ce sujet, les défenseurs de l'épuration classique font valoir les arguments suivants, mais dont l'analyse met en lumière une réalité très différente :
On persiste aussi à ignorer le fait que les techniques de déversement des eaux dans le milieu récepteur ont un impact environnemental plus important que la technique d'épuration elle-même.
Continuer à favoriser le déversement des eaux épurées dans les eaux de surface au lieu de les infiltrer dans le sol ou de les envoyer dans une zone humide sans écoulement (ou à écoulement très lent) est l'expression de cette erreur. Celle-ci entraîne évidemment plusieurs conséquences :
Les écosystèmes aquatiques sont très sensibles à la moindre pollution. Il ne faut pas oublier le pouvoir épurant remarquable du sol, surtout dans la rhizosphère. Ce constat aboutira à l'énoncé du troisième principe de l'assainissement écologique.
Une autre erreur, qui découle de la précédente, est de mesurer l'impact environnemental de l'épuration par rapport à celui du rejet des mêmes eaux non épurées dans la rivière. Dans une telle évaluation erronée, l'épuration représente toujours un avantage. La situation est tout à fait différente dès que nous envisageons le non-rejet des eaux dans la rivière suivant les principes exposés au chapitre sur Les six principes de SAINECO.
Les systèmes d'épuration classiques présentent aussi d'autres défauts graves :
Dès le moment où il s'agit d'épurer les eaux-vannes, l'épuration par les plantes a un écobilan à peine moins défavorable que celui de l'épuration classique. Ces systèmes dits « alternatifs » obéissent exactement aux mêmes principes que l'épuration classique. Ils détruisent aussi la matière organique contenue dans les eaux et leurs performances épuratoires sont comparables. Le compostage, lorsqu'on le pratique, des plantes qui épurent ajoute un cycle solaire supplémentaire, avec beaucoup de pertes par rapport au compostage direct des effluents des toilettes écologiques [10]. En fait, la composante animale est soustraite au cycle. Lorsqu'on ne produit plus d'eaux-vannes, l'épuration par les plantes devient complètement inutile, voire nuisible. En régions sèches, en raison des pertes d'eau par évaporation, elle n'est plus favorable. Lors qu'on ne les valorise pas pour l'irrigation des cultures, les eaux grises doivent être infiltrées dans le sol pour alimenter les nappes phréatiques. Ceci n'est possible sans risque sanitaire et de pollution qu’en l’absence d’eaux-vannes. En mélangeant eaux-vannes et eaux grises, le gâchis est complet : gaspillage, perte d'eau et de la biomasse pour l'agriculture, sans parler de la pollution des eaux de surface.
Connaissant le caractère inadéquat de l'épuration classique, on peut légitimement se demander pourquoi s'entêter à maintenir coûte que coûte l'épuration classique en défavorisant les techniques de prévention de la pollution à la source. Il n'y a pas de doute que des chercheurs dégagés de toute contrainte auraient depuis longtemps développé des techniques beaucoup plus efficaces pour la gestion de l'eau. L'origine de l'obstruction se trouve dans une conjonction d'intérêts pour maintenir les techniques qui génèrent beaucoup de bénéfices économiques.
Tout un secteur industriel et économique s'est développé sur les principes exposés plus haut. Avec l'extension de la pollution, la dé-pollution des rivières a fini par mobiliser des moyens économiques et humains considérables. C'est ainsi que les techniques de prévention de la pollution à la source ont été écartées au profit de la collecte et de l'épuration – une solution de réparation. Pourtant, d'une manière générale, la prévention coûte toujours moins cher que la réparation, mais génère moins de profits.
Pour des raisons de marché, la collecte des eaux et l'épuration collective a été étendue hors des centres urbains, même en milieu rural où ces techniques ne se justifient pas plus au niveau économique qu'au niveau environnemental.
Le mécanisme des décisions en matière d'assainissement s'est écarté de la voie démocratique. En effet, les fournisseurs des installations ont intimement été associés aux décisions relevant, en principe, de la compétence des élus politiques. En matière de travaux publics et d'acquisitions, les lois imposent pourtant des règles qui écartent des décisions tous les fournisseurs. Ces lois n'ont pas été et ne sont pas respectées lors des prises de décision au sujet du placement des égouts et de l'attribution des marchés pour le traitement des eaux usées. Les experts directement ou indirectement liés aux entreprises siègent dans les commissions de politique d'assainissement. Parfois, pour respecter la forme, les experts délégués dans les commissions ne font pas partie du monde de l'entreprise, mais universitaire (ce qui, dans la pratique, revient au même). Parfois, on contourne le problème par la mise en place de sociétés dites « publiques » de gestion de l'eau où, en matière de choix des techniques, c'est le point de vue des fournisseurs qui prévaut. Nous ne parlerons pas de l'implication des élus politiques dans les préoccupations du marché des entreprises d'épuration et de fourniture de l'eau. Combien de campagnes électorales sont-elles sponsorisées par les entreprises d'épuration? Combien d'élus politiques siègent-ils dans les conseils d'administration des sociétés multinationales de l'eau?
Dans le domaine du génie sanitaire, le monde scientifique universitaire dépend financièrement des grandes entreprises. Les laboratoires de recherches universitaires ne peuvent actuellement plus se passer de ces aides. C'est pourquoi les recherches sont dirigées dans le sens voulu par les bailleurs de fonds.
Nous assistons à une conjonction d'intérêts qui impose ses options de base en matière d'assainissement :
Le monde des environnementalistes lui-même a fini par être associé à cette conjonction d'intérêts. Suite à une absence de réflexion globale, les environnementalistes, en principe opposés aux lobbies industriels, ont épousé le point de vue des multinationales de l'eau. Ils sont les premiers à réclamer partout le placement des égouts et l'épuration collective. Il est vraiment décevant de lire les publications des grandes associations de défense de l'environnement en matière de politique de l'eau. On y défend, sans le moindre esprit critique, les options et orientations officielles.
Afin de détourner l'attention des vrais problèmes techniques, d'une manière habile, l'épuration par les plantes, a été présentée comme la seule solution alternative à l'épuration classique. Personne ne s'est aperçu que ce type d'épuration obéit exactement à la même préoccupation que les stations d'épuration classiques : épurer au mieux, sans se préoccuper des conséquences.
Il est intéressant d'analyser la position des « alter-mondialistes » en matière de politique de l'eau. Ces personnes, de bonne volonté et animées des meilleures intentions, ne réalisent pas que la discussion sur des thèmes comme…
…sont inefficaces pour résoudre les problèmes d'eau dans le monde. En effet, ces discussions ne mettent pas l'accent sur l'esssentiel : les problèmes d'eau dans le monde trouvent leur origine précisément dans l'extension des techniques largement recommandées par les multinationales de l'eau et imposées par les lois. Il est significatif de relever que dans les grandes réunions internationales sur les politiques de l'eau on parle de tout, sauf de l'essentiel. Personne n'a jusqu'à présent dénoncé le caractère nuisible (sur le plan environnemental et économique) du fait d'imposer l'épuration collective et la distribution centralisée d'eau partout dans le monde.
Quelle est alors la solution pour une meilleure gestion des eaux en général, et des eaux usées en particulier?
Lorsqu'on connaît les grands principes et les techniques de SAINECO, on découvre l'existence d'une possibilité incroyable : avec des moyens économiques et humains dérisoires par rapport aux efforts consentis actuellement, l'humanité pourrait complètement sortir de ses problèmes d'eau en moins de deux générations (50 ans). Le préalable serait l'abandon des techniques actuellement imposées (le système du tout-à-l'égout en priorité) et leur remplacement par d'autres, plus simples, plus fiables, moins chères et plus efficaces. La plupart de ces techniques « alternatives » sont actuellement mises hors la loi, ou du moins marginalisées.
SAINECO, contrairement à ECOSAN, obéit à des principes de base qui constituent les nouveaux paradigmes de la science du génie sanitaire.
Pour continuer la lecture, aller au chapitre intitulé les Six grands principes de SAINECO.